Traiter son mal-être
Pour soigner son mal-être, il faut pouvoir le définir, c’est-à-dire comprendre comment il s’est programmé; en PRENDRE CONSCIENCE, pour pouvoir déprogrammer !
Le mal-être est l’expression d’une peur inconsciente qui s’est imprimée dans notre cerveau. Quand nous souffrons, c’est une partie de nous seulement qui souffre, celle qui se sent séparée de l’autre, celle qui est furieuse, seule, rejetée et toutes les autres émotions que l’on ressent. Le mal-être est donc une partie séparée de moi, qui attend d’être intégrée et aimée et non plus séparée. Il faut la reprogrammer.
Ce qu’il faut connaitre de la peur pour la faire passer :
– De quoi avons-nous peur exactement ?
– Quels traumatismes passés ont inspiré cette peur ? (croyances, parents, société, volonté de plaire, ou peut de déplaire, etc…)
– il faut rentrer au fond de soi et se poser des questions : ce n’est pas toujours ce qui semble être le plus flagrant ;
– la peur est toujours très bien dissimulée ; elle sait aussi donner les mauvaises indications ! Ne vous fier pas à votre cerveau rationnel ! Sinon vous auriez déjà plus peur et vous ne souffririez plus, fiez-vous a votre mental supérieur, celui qui laisse venir l’intuition.
– on peut se concentrer et cela suffit, mais il faut avoir déjà pratiqué;
– sinon, on peut utiliser le procédé de l’enfant intérieur : il faut s’imaginer entrer en contact avec notre être intérieur, celui qui soufre. Pourquoi un enfant ? Parce que qu’il est innocent et qu’il parle simplement.
Attention : il faut toujours parler à la première personne ! Je me sens …écrire une bonne page et laisser aller toutes les sensations (vue, odeur, toucher, sentir, intuition) ; identifier ces sensations, c’est prendre conscience de son mal, en profondeur, jusqu’à la source. À ce moment, les choses prennent sens. Et cela devient une évidence. Ici, on a plus peur parce qu’on la voit.
Définir la peur : c’est trouver la source et la nommer. C’est quand on peut dire, j’ai peur de …
Définir la pensée source : c’est se rappeler le moment où est née cette toute première pensée. Celle qui s’est formée sûrement dans la petite enfance, parce que maman m’a toujours dit… ou parce que la croyance voulait que… A ce moment-là, vous avez amalgamé cette pensée avec une peur d’enfant ; vous étiez trop petit pour la comprendre mais vous l’avez mémorisée et depuis elle vous hante. Vous vous êtes programmés à avoir peur dès que la source est réactivée, vous souffrez.
Définir l’amalgame : c’est faire la différence entre la peur de l’enfant et la distance provoquée entre 2 parties de vous-même, une qui sait que ce n’est pas vrai, l’autre qui y croit encore. Là, vous maitrisés vos émotions, et vous grandissez.
Définir la rectification de pensée : c’est penser comme une grande personne et raisonner la peur en nous. Je croyais cela et c’était la cause de mes peurs mais en fait aujourd’hui je me sens capable de dépasser ces peurs et d’agir. Quand vous aurez réglé le problème c’est comme si vous aviez remonté le ressort de la montre et que celle-ci peut à nouveau fonctionner. Ici, vous déprogrammez la souffrance et vous ré-engrammez l’information libératrice.
J’ai pris volontairement un exemple simple et qui peut être ennuyeux au quotidien ; mais c’est la même technique pour tout. Essayez : prenez un évènement blessant (qui se soit produit dans la semaine, qui soit encore très frais). Ne vous inquiétez pas tout est lié, donc il fera de lui même ressortir votre passé troublé et apparaitre la cause de votre mal-être. Au début c’est peut-être un peu compliqué mais très vite, cela devient une habitude ! Il s’agit uniquement de volonté.
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