Je cherche
La Terre représente la matrice énergétique de la pensée. Tout se construit et devient matière grâce à nos pensées. J’en déduis qu’être souverain de ces pensées est une priorité pour être libre. Durant l’incarnation, nous sommes amenés à vivre le processus d’individualisation. Nous avons à devenir ce que nous sommes profondément : des êtres créatifs et libres en pensée.
De là où je me situe aujourd’hui, une toute nouvelle dimension s’offre à moi depuis 2021 et une nouvelle vision émerge : la vision d’une autre réalité alors que je la croyais presque immuable il y a un encore 1 an…
Cette année, remplie d’interrogations et de profonds bouleversements quant au fonctionnement du monde, m’a bien fait réfléchir. C’est là que mon processus « d’individuation » (terme jungien) a démarré, entraînant encore une fois le dépouillement de mon formatage identitaire – et cette fois, encore plus intensément.
Au fond, si le Corona n’avait pas pointé le bout de son nez, je serais probablement encore en train de dormir sous la voix hypnotique des média de la bien-pensance… Alors, merci à toi, chère crise, de m’avoir ouvert les yeux, débouché les oreilles et dressé les poils !
De mon ressenti, cette période nous pousse à devenir de plus en plus conscient de notre liberté et individualité.
Je constate que devenir un penseur singulier et autonome demande un processus d’individualisation à la fois conscient (volontaire) et difficile (oser s’affranchir de la norme sociale). S’individualiser et pouvoir prétendre à une autonomie de réflexion, c’est aussi une déconstruction de nos croyances mises en place depuis notre petite enfance. Une pelote de laine à dénouer, en quelque sort ! C’est long…
Certaines études montrent que le ratio entre notre inconscient et notre mental est de 90/10. Ce que nous voyons comme notre capacité de décision ou notre spontanéité de réponse face une situation n’est de l’ordre que de 10 % par rapport à notre inconscient qui pilote réellement à 90% nos choix. 90 % de nos décisions reposent donc sur des automatismes inconscients, liés à notre enfance, au transgénérationnel, aux normes, etc. Tout notre mode de pensée a été façonné par notre environnement et sans le savoir, tous nos gestes sont presque prévisibles à 90 %. Notre inconscient pilote notre vie !
Notre inconscient pilote notre vie !
Depuis notre enfance, nous avons été formatés, induits à penser d’une certaine manière et notre mental n’est donc qu’un reflet de notre éducation. Selon cet environnement, nous sommes sujets aux croyances et aux limitations de ce même environnement. De même, le « nous » collectif de la société, a collectivement construit ses propres limitations et croyances.
De mon point de vue, il semblerait que notre monde vit une crise identitaire profonde ! Où en sommes-nous en tant que civilisation ? Et comment nous pouvons agir consciemment sur notre futur ? Grâce à notre individualité de conscience, en intégrant (en vivant pleinement) notre âme qui est le but final de l’apprentissage de l’humain sur Terre.
Nous sommes actuellement dans une dualité entre l’intelligence artificielle et l’individualité de conscience, notre autonomie de penser. Depuis plusieurs années, l’intelligence artificielle gagne du terrain sur notre intelligence individuelle et rend dépendants les êtres humains en les déshumanisant – au point où ils n’utilisent plus leurs propres outils d’excellence : les ressentis, les émotions, leur connexion à l’âme.
Parallèlement, de manière synchronisée, on assiste depuis environ 10 ans à un boom de l’ouverture d’esprit au sujet de l’âme. De nombreuses personnes ont ressenti cet appel et y ont répondu : permaculture, énergie propre, nourriture bio, thérapies douces et énergétiques, communication non violente, etc. Cette petite aile de papillon a permis de contrer sans même s’en apercevoir, le rouleau compresseur du mondialisme et du transhumanisme. Pourquoi ? Parce qu’ à partir du moment où on agit sur Soi, on crée son futur, on devient acteur de sa vie.
« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » Edward Lorenz
Grâce à cette crise, les ennemis de l’individualité de conscience ne se cachent même plus. Les ficelles sont tellement grosses que beaucoup de personnes découvrent la supercherie ! Par conséquent, la résistance à une « grande réinitialisation » de l’humanité par le technologie et la finance, permet de changer le futur. Je deviens une force de résistance invisible certes, mais visible aux yeux de l’inconscient collectif et du monde invisible des énergies ! Et ça change tout !
Nos pensées changent le monde !
Ces êtres qui ont écouté l’appel de leur âme, cherchent à l’intérieur d’eux-mêmes des réponses. Que font-ils en réalité ? Ils accueillent leur ombre et renoncent à rejeter cette partie obscure d’eux-mêmes (peur, colère, haine, angoisse…). Ils créent du lien avec cette partie jusque-là inconsciente, qui ne se montrait que par les côtés sombres de leur personnalité.
En sommes, nous apprenons sur nous-mêmes. Que se passe-t-il quand nous observons nos 90 % d’inconscient avec plus d’amour ? Sommes-nous en train d’inter-agir avec nos parties dérangeantes, refoulées au cachot par notre personnalité formatée à être polie, gentille, sage et conforme? Sommes-nous en train d’apprendre à aimer ces parties des nous-même que nous jugions mauvaises, défaillantes, inacceptables ? Serions-nous en train de nous libérer ?
Si enfin, nous pouvons prendre contact avec notre côté sombre (celui qui nous maltraite) et si nous arrivons à comprendre le ressassement permanent qu’il nous envoie, à ce moment je suis en train de réconcilier et d’unir mes deux côtés (ombre et lumière ) et de m’aimer sans condition, en unité : UN-conditionnellement 😉
Voilà mon unité réconcilier : j’accède à la 5D !
C’est un vrai cercle vertueux, où le bien cultive le bien, qui cultive le bien, qui cultive le bien, etc. Inversement pour le mal, ça marche aussi.
et de pouvoir l’accepter ?
Je ne dis pas de le laisser faire à sa guise, mais simplement de l’accueillir sans mal me juger (« je ne suis pas assez gentille », « je devrais être plus zen, plus généreuse, plus spirituelle, plus altruiste, etc »). Si je commence à entrevoir mon coté sombre non plus comme un ennemi, mais plutôt comme un ami qui me stimule, afin de m’aimer plus, alors je ne nourris plus une énergie répressive, mais constructive, car il n’y a plus de saboteur en moi, seulement un ami qui me prévient de ce que je ressens.
Quand j’observe mes peurs, je tente de ne plus les fuir mais de les accepter et de les pacifier. Je peux regarder ma peur, mes craintes, mes cotés sombres comme la colère, la frustration, la jalousie, l’égoïsme, etc. et ne plus me sentir victime, mais réellement empathe pour les accueillir. Je me demande : « Pourquoi cette partie de moi m’interpelle ? » et je comprends que j’ai tout intérêt à prendre soin de mon côté sombre, à embrasser toute émotion « négative », sans me rejeter, en acceptant de m’aimer : Un-tégralement, en unité, comme je suis.
j’accepte de m’aimer, Un-tégralement, en unité, comme je suis.
Toutes mes perceptions deviennent des amies…
Que c’est bon de douter, car je peux aller plus loin dans mes recherches. C’est « ok » d’avoir peur de mourir car je peux mieux aimer la vie. C’est « d’accord » de rejeter le menteur car je peux être plus objectif !
Oui, on a tout intérêt à établir un retour permanent entre note monde intérieur (nos ressentis) et notre monde extérieur (nos perceptions), pour vérifier si tout est accordé. S’écouter sans se juger ; se permettre d’être sur le chemin du Soi et de s’ ouvrir à la beauté du cœur.
Sur cette route de l’apprentissage du Soi, cette épreuve de « crise mondiale » est une belle opportunité de retrouvaille avec son âme. Comme je l’ai souvent répété dans mes vidéos (article et vidéo), j’ai le sentiment que nous traversons actuellement la nuit noire de l’âme collective : l’étape de transformation qui est un processus de mariage avec notre âme.
Cette période est faite pour nous permettre de transformer tout ce qui n’est pas à l’équilibre, et nous offre la possibilité de reprendre contact avec notre Soi, ce qui est essentiel. Le vivant n’est pas dans le mental mais dans l’esprit des choses : il se trouve dans nos besoins fondamentaux, dans notre humanité : le besoin d’être aimé, celui du lien, de la connexion, de l’échange, du partage, de l’amour…
Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ?
Souvent le besoin d’être aimé, le besoin d’être en lien, en connexion, d’échanger et de partager de l’amour, somme toute : d’avoir de l’attention. C’est de se sentir connecté avec ce qui nous entoure. De se sentir à sa place, en partageant quelque chose de plus grand que « moi », sûrement quelque chose en plus, un bout de son âme.
Corinne Schell pour shelvene.com